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Maurice est âgée de 10 millions d’années. Si l’homme y est présent depuis  quelques petits siècles seulement, l’impact de ses activités a été violent. Les chiffres du Bureau central des statistiques (BCS) sur l’environnement démontrent que les vieilles habitudes ont la vie dure. 

 L’environnement c’est la totalité  des conditions affectant la vie, le développement et la survie d’un organisme. L’environnement c’est l’air, l’eau, la terre, les ressources naturelles, la flore, la faune, les êtres humains et, surtout, les relations qui les unissent.

Le Bureau central des statistiques (BCS) a publié, la semaine dernière, les chiffres relatifs à tous ces éléments. Ceux-ci nous permettent non seulement d’en savoir un peu plus sur ce merveilleux pays qui est le nôtre mais aussi d’identifier certaines tendances. Alors que les activités humaines s’intensifient notre entourage en pâtit.

L’eau : L’or bleu fait l’objet de toutes les convoitises. Les services de renseignements américains ont même prédit que d’ici 2020 des guerres liées au précieux liquide enflammeraient différentes régions du monde.

Maurice a eu de la chance jusqu’ici. La pluviométrie est en général suffisante pour pallier à nos besoins. Mais le développement économique contribue à créer une situation de stress hydrique. D’autant plus que les pollutions agricole et industrielle continuent à menacer des eaux de surface e, surtout, des nappes aquifères. Ce qui met en péril la sécurité hydrologique.

Le changement climatique pourrait également précipiter l’inévitable. En 2006, Maurice a reçu 3 751 millions de mètres cube (Mm3) de pluie, soit presque 20 % de moins que l’année précédente. Et, alors que la parcimonie hydrologique est devenue le mot d’ordre des autorités, la consommation d’eau par personne par jour a en fait augmenté de 3 litres entre 1997 et 2006 (de 164 à 167 litres).

L’air : Vous pouvez respirer. Maurice peut se vanter d’avoir une bonne qualité de l’air. C’est le constat effectué par le BCS. «En général, la qualité de l’air ambiant dans les zones contrôlées est bonne».

Le gaz carbonique est le principal gaz à effet de serre émis par Maurice. Les émissions de ce gaz causées par la combustion d’énergies fossiles ont toutefois augmenté de 12 % entre 2005 et 2006, signe que les énergies renouvelables auront fort à faire si elles souhaitent détrôner leurs parents polluants.



La terre : Maurice : île béton. «L’urbanisation et le développement des industries et infrastructures ont mené à une diminution des terres agricoles», explique le BCS. Mais, même si la portion de terres agricoles est en baisse, «l’utilisation intensive de fertilisants et d’autres produits chimiques pourraient contribuer à polluer l’environnement».

Il faut savoir qu’en 10 ans, la superficie recouverte par des constructions a augmenté de plus de 6 %. Et l’urbanisation galopante a d’autres effets néfastes. En 2006, le centre d’enfouissement technique de Mare Chicose a accueilli plus de 407 000 tonnes de déchets, soit 4.4 % de plus qu’en 2005. «La génération croissante de déchets et leur enlèvement posent un problème environnemental majeur». Il est à noter par ailleurs que pas moins de 95 % des déchets solides proviennent des foyers.

L’énergie : Constat peu reluisant pour un pays qui tente de se convertir aux énergies renouvelables. Plus de 80 % de notre production énergétique provient d’énergies fossiles importées et l’utilisation du charbon a augmenté de 8 % entre 2005 et 2006. Pire encore, l’efficacité énergétique semble plus inaccessible que jamais. Pour cause, les besoins énergétiques du pays ont augmenté de 6.3 % pendant la même période.

Finalement, les embouteillages risquent d’aller en s’empirant. Le parc d’automobile a atteint près de 320 000 véhicules en 2006, ce qui représente une hausse de 4.6 % comparée à l’année précédente. Il faudrait à tout prix tenter d’infléchir cette courbe. Faute de quoi, même les infrastructures routières du futur ne serviront pas à grand chose.

La flore : La déforestation est responsable d’un quart des émissions mondiales de gaz carbonique. Outre sa contribution au changement climatique, la déforestation est aussi un des principaux facteurs derrière l’appauvrissement irrémédiable de la biodiversité de notre planète. A titre d’exemple, la moitié des espèces de primates seraient menacées d’extinction. Ce drame serait dû en grande partie à l’érosion de leurs habitats.

Le BCS est d’avis que.«la préservation des forêts est vitale pour la protection des écosystèmes.» D’où l’importance de préserver notre flore.

Nos forêts ne cessent littéralement de perdre du terrain. Maurice a dit adieu à plus de 10 000 hectares de forêts entre 1997 et 2006. Celles-ci recouvrent désormais un peu plus de 25 % de la superficie du territoire, alors qu’en 1997 cette part s’élevait à plus de 30 %.

Autre triste constat : la superficie occupée par des réserves naturelles (799 hectares) et parcs nationaux (6 574 hectares) n’a pas augmenté en 10 ans. Ile durable ou île en sursis ? La question reste posée.



La faune : La Mauritius Tourism Promotion Authority aurait tort de mentionner ce fait dans ses brochures. Mais plus d’espèces de reptiles ont disparu des Mascareignes que dans toute autre région du monde. Par ailleurs, si la Mauritian Wildlife Foundation œuvre avec succès pour empêcher l’extinction de certaines espèces animales terrestres, les réserves de poissons des eaux avoisinantes, elles, continuent de baisser.

Le BCS fait état d’un «déclin progressif» de la production de poisson depuis 1997. En effet, quelque 8 671 tonnes de poissons ont étés pêchées en 2006, contre à 12 321 tonnes en 1997. Les zones marines protégées – parcs marins, réserves de pêche et zones humides - occupent une superficie de 7 216 hectares. Pas de quoi se vanter quand on considère que la Zone économique exclusive de Maurice recouvre environ 2 millions de km. 

Nicholas RAINER
Article de l'Express du 12 aout 2008

 
 

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