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Toutes les articles concernant l'écologie,environnement,et le developpement durable une petite sélection de notre part
75% plébiscitent le développement durable
article du site Mon Sondage le 03/04/2008, 03 03 56 (UTC) | |
Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo vient de donner le coup d'envoi de la Semaine du développement durable, du 1er au 7 avril. On constate à cette occasion que si les Français ont pris conscience des enjeux du développement durable, ils sont nettement moins nombreux à agir en conséquence.
Attente de mesures concrètes
Pour 3 Français sur 4, le développement durable est une nécessité. Le sujet est d'actualité et fait réagir : ainsi, pour la majorité d'entres eux, le réchauffement climatique devient la première source d'inquiétude, devant la pénurie d'eau, révèle une étude ethicity publiée le 1er avril. La question devient incontournable, il faut agir.
L'opinion reste donc très en attente d'actions et de mesures concrètes. Environ 74% des personnes interrogées estiment que l'environnement n'est pas suffisamment considéré par les politiques et les collectivités.
A force d'à force, la réflexion semble avoir fait son chemin, la conscience citoyenne et environnementale s'est installée. Pour preuve: 2 Français sur 3 affirment avoir changé leur leur comportement au cours de l'année passée. Point d'importance, on constate toutefois une forte disparité entre les consommateurs aisés et plus âgés, très alertés par la question et ceux aux revenus plus faibles, moins concernés car persuadés que acheter « responsable » est au-dessus de leurs bourses.
Manque d'information
De même, si 83% des Français sont prêts à agir au service de leurs convictions à travers leurs achats, seuls 19% disent consommer dans le respect de l'environnement.
Résultat: il apparaît ainsi que le manque d'information, la mauvaise connaissance des produits et des prix sont à l'origine de ce hiatus entre prise de conscience des enjeux liés au développement durable et mise en actes.
La machine est en route mais il reste encore du travail au ministre de l'Ecologie pour mobiliser « plus de 62 millions de Français dans leur vie quotidienne, dans le respect des ressources rares de la planète ».
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Grenelle: enfin un plan d’action pour les déchets
Claire Avignon du journal de l'environnement le 02/04/2008, 16 04 10 (UTC) | | Deux mois après la fin de la première phase du Grenelle, le ministre en charge de l’environnement Jean-Louis Borloo a annoncé un plan d’action sur les déchets. Fin octobre, ce dossier avait été le seul qui n’avait pas fait l’objet d’un consensus. Le ministre avait alors donné 12 semaines supplémentaires aux 5 collèges (ONG, Etat, salariés, employeurs, collectivités, et personnes morales associées).
Selon un communiqué ministériel, quatre principaux objectifs ont été actés: une réduction de 25 kilogrammes de la production des déchets ménagers par an et par habitant (kg/an/hab) d’ici 5 ans, sachant que la production actuelle est de 360 kg/an/hab; un taux de 35% de déchets ménagers recyclés, compostés ou méthanisés en 2012, puis de 45% en 2025, contre 24% en 2004; un taux de 75% des emballages ménagers recyclés en 2012 contre 60% en 2006; une diminution de 15% à l’horizon 2012 des déchets mis en décharge ou incinérés.
Un précédent objectif ministériel était de diminuer la part des déchets ménagers traités par incinération et mis en décharge de 290 kg/an/hab à 250 kg/an/hab en 2010, et à 200 kg/an/hab en 2015. Soit des réductions de 14%, puis de 21%. Le nouvel objectif s’avère donc moins ambitieux.
L’un des deux instruments économiques employés sera la mise en place d’une tarification incitative du service public d’élimination des déchets. Pour rassurer les collectivités locales attachées à la taxe d’élimination des ordures ménagères (Teom), l’inter-atelier a prévu «une part variable» de la tarification incitative, et une «large capacité d’adaptation des collectivités aux situations locales».
Par ailleurs, la responsabilité élargie du producteur (REP), déjà utilisée pour les emballages, les piles et accumulateurs, les équipements électriques, les imprimés, etc., sera renforcée pour les emballages et étendue aux déchets d’activité de soin à risques et aux déchets dangereux des ménages.
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Grenelle: débats sur les outils financiers des filières de déchets
Par Victor Roux-Goeken du journal de l'environnement le 02/04/2008, 16 04 07 (UTC) | | «La question budgétaire complexifie les débats» du comité opérationnel sur les déchets, estime le Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid). Les discussions tournent notamment autour de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) concernant la mise en décharge et l’incinération, ainsi que la tarification incitative de l’enlèvement des ordures ménagères.
«Concernant la TGAP, il y a deux questions, explique Florence Couraud, directrice du Cniid. Il faut tout d’abord la réaffecter à la mise en place de plans de prévention, conformément aux engagements du Grenelle. Actuellement, la TGAP va directement dans le budget de l’Etat, et n’est pas allouée aux politiques environnementales.» La TGAP, qui existe déjà pour la mise en décharge, s’élève à 9,90 euros par tonne et pourrait «atteindre les 20 €». Elle serait par ailleurs étendue à l’incinération, allant de 0 à 10 euros la tonne, selon l’efficacité de valorisation énergétique de l’incinérateur. Ensuite, «la TGAP est-elle l’outil le plus adapté? S’il faut chaque année la faire passer par une loi de finances, les collectivités n’ont pas la garantie de pouvoir en bénéficier, car le système est trop aléatoire.»
Quant à la tarification incitative, «sujet complexe, il y a un problème de compréhension entre les ministères concernés», tel celui des finances. «Il faut pouvoir créer un budget annexe et un fichier de redevables, ce qui est compliqué, mais certaines collectivités l’ont mise en place (1) et n’ont pas été invitées au comité opérationnel.»
(1) Selon un rapport de l’Ademe (juillet 2006), 360 communes, représentant 520.000 habitants, ont mis en place une redevance incitative d’enlèvement des ordures ménagères
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Vers une taxe sur les produits fortement générateurs de déchets
Par Victor Roux-Goeken du journal de l'environnement le 02/04/2008, 15 03 56 (UTC) | | «Pique-nique». C’est le nom de la taxe entrée en vigueur le 1er juillet 2007 en Belgique sur les sacs en plastique, vaisselle jetable et feuilles fraîcheur (plastique et aluminium). En France, le ministère de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables (Medad) s’en est inspiré pour proposer, lors d’une des dernières réunions du comité opérationnel du Grenelle sur les déchets, une taxe sur les produits fortement générateurs de déchets.
S’il était adopté, ce projet constituerait la mise en place concrète d’un deuxième engagement du Grenelle. «Il s’agit de taxer les produits jetables –briquets, rasoirs, mouchoirs, lingettes–voire les films plastique et aluminium, à hauteur de 20% du prix du produit», détaille Florence Couraud, directrice du Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid). Le Medef et la Fédération nationale des activités de la dépollution et de l’environnement (Fnade) ont progressivement accepté ce projet.
Mais quels produits qualifier de «fortement générateur de déchets», terme qui peut regrouper un nombre d’objets important? «Pour chaque produit concerné, il faut une alternative possible avec la même fonctionnalité et un impact environnemental et sanitaire égal, sinon moindre», réclame Michel Quatrevalet, président du groupe déchets du Medef. Il faut également tenir compte du cycle de vie des produits et ne pas regarder simplement la fin de vie du produit. Les discussions vont porter principalement sur l’application de ces critères. Quant au projet de liste soumise, il concerne aussi «les produits jetables ou semi-jetables. Sont-ils forcément fortement générateurs de déchets?»
Vincent Le Blan, délégué général de la Fnade, s’interroge «sur la taxation de certains produits, comme les mouchoirs en papier, ou le scotch. Faut-il revenir au mouchoir en tissu, foyer bactériologique, ou à la ficelle?»
Deux autres problèmes restent à résoudre. Tout d’abord, à qui ou à quoi réaffecter cette taxe: à l’éco-conception, aux industries concernées, aux collectivités, à l’Etat? Ensuite, «faut-il mettre en place cette taxe progressivement ou faire le grand bond en avant?», s’interroge Vincent Le Blan. Toutes les parties optent pour la seconde solution, «à condition que les industriels soient prévenus deux ans à l’avance, ainsi que les consommateurs. Il faut bien vérifier que l’on ne détruise pas de branches industrielles».
Ce «grand bond en avant» est la condition sine qua non de la réussite du projet. «Enfin, on s’attaque vraiment à la source du problème, ce qui va forcément induire des modifications au niveau de la production», juge la directrice du Cniid. Avec une taxe mise en place progressivement, toutes les parties craignent que producteurs et consommateurs s'habituent à la chèreté d'un produit, et donc ne changent pas leurs habitudes.
L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a été chargée de dresser une première liste, qui pourrait être incluse dans le projet de loi de finances de 2009.
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Vers une taxe sur les produits fortement générateurs de déchets
Par Victor Roux-Goeken du journal de l'environnement le 02/04/2008, 15 03 56 (UTC) | | «Pique-nique». C’est le nom de la taxe entrée en vigueur le 1er juillet 2007 en Belgique sur les sacs en plastique, vaisselle jetable et feuilles fraîcheur (plastique et aluminium). En France, le ministère de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables (Medad) s’en est inspiré pour proposer, lors d’une des dernières réunions du comité opérationnel du Grenelle sur les déchets, une taxe sur les produits fortement générateurs de déchets.
S’il était adopté, ce projet constituerait la mise en place concrète d’un deuxième engagement du Grenelle. «Il s’agit de taxer les produits jetables –briquets, rasoirs, mouchoirs, lingettes–voire les films plastique et aluminium, à hauteur de 20% du prix du produit», détaille Florence Couraud, directrice du Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid). Le Medef et la Fédération nationale des activités de la dépollution et de l’environnement (Fnade) ont progressivement accepté ce projet.
Mais quels produits qualifier de «fortement générateur de déchets», terme qui peut regrouper un nombre d’objets important? «Pour chaque produit concerné, il faut une alternative possible avec la même fonctionnalité et un impact environnemental et sanitaire égal, sinon moindre», réclame Michel Quatrevalet, président du groupe déchets du Medef. Il faut également tenir compte du cycle de vie des produits et ne pas regarder simplement la fin de vie du produit. Les discussions vont porter principalement sur l’application de ces critères. Quant au projet de liste soumise, il concerne aussi «les produits jetables ou semi-jetables. Sont-ils forcément fortement générateurs de déchets?»
Vincent Le Blan, délégué général de la Fnade, s’interroge «sur la taxation de certains produits, comme les mouchoirs en papier, ou le scotch. Faut-il revenir au mouchoir en tissu, foyer bactériologique, ou à la ficelle?»
Deux autres problèmes restent à résoudre. Tout d’abord, à qui ou à quoi réaffecter cette taxe: à l’éco-conception, aux industries concernées, aux collectivités, à l’Etat? Ensuite, «faut-il mettre en place cette taxe progressivement ou faire le grand bond en avant?», s’interroge Vincent Le Blan. Toutes les parties optent pour la seconde solution, «à condition que les industriels soient prévenus deux ans à l’avance, ainsi que les consommateurs. Il faut bien vérifier que l’on ne détruise pas de branches industrielles».
Ce «grand bond en avant» est la condition sine qua non de la réussite du projet. «Enfin, on s’attaque vraiment à la source du problème, ce qui va forcément induire des modifications au niveau de la production», juge la directrice du Cniid. Avec une taxe mise en place progressivement, toutes les parties craignent que producteurs et consommateurs s'habituent à la chèreté d'un produit, et donc ne changent pas leurs habitudes.
L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a été chargée de dresser une première liste, qui pourrait être incluse dans le projet de loi de finances de 2009.
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Trois scénarios sur l’avenir des déchets
par Claire Avignon du site le journal de l'environnement le 02/04/2008, 15 03 46 (UTC) | | Un rapport (1) publié sur le site du ministère chargé de l’environnement décrit trois politiques de déchets qui pourraient être mises en œuvre à l’horizon 2020. La première consisterait à articuler des actions de prévention et de recyclage, avec l’extension des filières de responsabilité élargie des producteurs (REP) aux déchets non ménagers comme les emballages industriels et commerciaux, et l’organisation de campagnes de sensibilisation de grande envergure. Pour les auteurs de ce rapport, «le succès de cette alternative est d’abord conditionné par l’absence de dysfonctionnements majeurs sur le marché des matières premières secondaires. Celles-ci doivent pouvoir circuler facilement et présenter un niveau de qualité fiable». Autre difficulté: l’évolution des modes de vie et de consommation, telles la diminution de la taille des ménages et l’urbanisation.
Des actions de prévention et de recyclage couplées à une politique beaucoup plus restrictive sur la mise en décharge ont également été analysées dans le rapport. Il s’agirait d’augmenter le coût de la mise en décharge, ou bien de refuser les déchets non inertes. Le succès de cette politique nécessiterait un développement suffisant de filières alternatives de pré-traitement mécanique et biologique, ou bien une meilleure acceptation de l’incinération.
Le dernier scénario, plus audacieux, envisage une réforme de l’organisation et du financement, où la REP deviendrait «l’élément structurant de l’ensemble de la gestion du déchet». Si la REP est déjà mise en place, elle ne l’est que partiellement. D’abord, elle ne concerne que quelques filières (emballages ménagers, déchets électriques, piles, etc.). En outre, les producteurs d’emballages ne financent pas la totalité de la fin de vie du produit. Par exemple, ils n’abondent qu’à hauteur de 50% des coûts de la collecte et du traitement des déchets, l’autre moitié restant à la charge des collectivités territoriales.
Les auteurs du rapport analysent un système où la REP porterait sur tous les déchets et sur l’ensemble des coûts engendrés par la fin de vie des produits. Cela supposerait «un recul important de la place du service public dans la gestion des déchets et une montée en puissance du rôle du secteur industriel», avec un nouveau positionnement des collectivités locales comme «prestataires de service». «Les producteurs sont responsabilisés par rapport à des objectifs environnementaux sur la fin de vie de leurs produits, mais restent maîtres de l’organisation du système. C’est donc une logique économique qui va guider cette organisation. Ceci peut conduire à des disparités géographiques (de l’offre de services de collecte en particulier), résultant de différences de rentabilité entre différentes régions (l’urbain et le rural par exemple).»
Analyse prospective de la gestion des déchets en France à l’horizon 2020, Collection «Etudes et synthèses» de la Direction des études économiques et de l’évaluation environnementale (D4E), janvier 2008
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