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Article du bureau de l'information du public MEMOBPI
Les petits États insulaires en développement (PEID) dispersés dans les océans Atlantique,Pacifique et Indien, ainsi que dans les mers des Caraïbes et Méditerranée,forment des groupes distincts. Chacun d’entre eux a ses caractéristiques propres, toutefois, leurs points communs sont nombreux. Si l’on considère qu’ils font partie des pays les plus riches aumonde en termes de diversité biologique et culturelle, ils n’en demeurent pas moins extrêmement vulnérables. Ils doivent surmonter de nombreuses difficultés, liées notamment à la taille réduite de leur territoire, à l’étendue de leurs zones économiques exclusives, à leur vulnérabilité vis-à-vis des risques et catastrophes naturels, à leurs ressources naturelles limitées, à leur forte dépendance vis à vis des importations, à leur isolement par rapport aux marchés et aux pressions de plus en plus fortes du tourisme. Nombre de PEID figurent sur la liste des pays les moins avancés. Pourtant, en dépit de ces difficultés, les habitants de ces îles se montrent pleins de ressources, flexibles et déterminés.L’UNESCO mène de nombreuses activités en rapport avec les PEID dans le cadre de ses mandats et domaines de compétence. À la suite de la Conférence sur le développement durable des petits États insulaires en développement qui a eu lieu à la Barbade en 1994, les différents secteurs et unités de l’Organisation ont révisé leur programme de travail en rapport avec les PEID, afin de contribuer à la mise en oeuvre du Programme d’action de la Barbade. Pour ce faire, les activités et projets mis au point ont porté sur un large éventail de domaines techniques et de questions préoccupantes, notamment l’enseignement à distance, la formation de base et tout au long de la vie, la sensibilisation aux enjeux environnementaux et l’éducation pour le développement durable, les ressources en eau douce, la surveillance du niveau des eaux à l’échelle mondiale, les énergies renouvelables, les risques et catastrophes naturels, la gestion des zones côtières, les savoirs locaux et autochtones, la conservation de la biodiversité, le patrimoine culturel matériel et immatériel, la réduction de la pauvreté, la création d’environnements favorables aux niveaux régional et national et le recours aux technologies de communication modernes pour contribuer à résoudre les problèmes liés à l’isolement géographique. Consciente de l’importance particulière de l’action intersectorielle et interdisciplinaire concernant la question des zones côtières en général et celle des îles en particulier, l’UNESCO a créé en 1996 la plate-forme Environnement et développement dans les régions côtières et les petites îles (CSI). Le rôle de CSI est de contribuer au développement des régions côtières et des petites îles, ce développement devant être respectueux de l’environnement et des cultures,équitable au plan social et économiquement viable. Depuis sa création, CSI oeuvre en faveur de la collaboration entre les cinq secteurs du programme de l’UNESCO, en s’appuyant sur les bureaux hors siège et en jouant le rôle de centre de liaison au sein de l’Organisation dans le cadre de l’examen et de la poursuite de la mise en oeuvre du Programme d’action des Nations Unies
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