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Apparu il y a une vingtaine d’années sur la scène internationale, le concept de développement durable, en France, a fait son chemin dans les esprits. Selon un sondage TNS-Sofres, pour l’Etude de la presse d’information quotidienne (EPIQ), seulement 22 % des personnes interrogées y voient un effet de mode, quand plus des trois quarts estiment, au contraire, que c’est «une idée qui a de l’avenir». Le concept semble perçu dans la définition qui en fut admise par l’assemblée générale des Nations unies fin 1987 : «Un développement qui permette aux générations présentes de satisfaire leurs besoins sans remettre en cause la capacité des générations futures à satisfaire les leurs.» Autrement dit, une attention portée sur l’avenir. Mais concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? Spontanément, les sondés mettent en avant «la préservation de l’environnement et des ressources naturelles» (79 %), un bon tiers se sentant «engagés» activement dans ce combat, une autre moitié, au minimum, «sensibilisés». Les gestes quotidiens en témoignent : 9 sur 10 déclarent trier régulièrement ou systématiquement leurs déchets. Autant faire attention au gaspillage de l’eau du robinet ou de l’électricité. Quatre sur 10 disent moins utiliser leur voiture et 3 sur 10 consomment plus de produits bio...

Mais si la préservation de l’environnement et des ressources naturelles tombe sous le sens commun, la préservation d’un équilibre social ne saute pas aux yeux. Seulement 18 % des 4 667 personnes interrogées âgées de plus de 15 ans l’associent au concept de développement durable. Comme si la capacité à maîtriser, à réguler ou à harmoniser le vivre ensemble n’était pas de nature à permettre aussi aux générations présentes et futures de satisfaire leurs besoins. Ou tout simplement comme si cette harmonisation n’était pas perçue, d’abord, comme un besoin.

On peut voir dans ce manque d’attention (et regretter) un des effets des processus de déliaison qui marque les sociétés contemporaines, d’essence libérale. Ceci est, en soi, déjà un héritage laissé aux futures générations. Les entreprises n’échappent pas à la tendance. Elles plongent certes en grand nombre dans la veine du développement durable et de la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE). Mais, selon les observateurs du domaine, principalement là aussi, sur des critères matériels et non humains. C’est oublier que la durabilité du développement n’a de sens que si celui-ci se (con)- centre sur, par et pour l’humain.

Dans une ode à la transformation des entreprises, Xavier Hochet, directeur exécutif du cabinet de conseil en management Capgemini Consulting France, estime, sur ce champ, que «les entreprises et les institutions doivent comprendre que, au-delà des transformations indispensables qu’elles doivent mener non plus pour s’adapter mais pour rester adaptables, leur capacité à créer durablement de la valeur dépend plus que jamais de leur capacité à fédérer des femmes et des hommes autour d’un projet commun» (Transformer l’entreprise, Odile Jacob).

Cette valeur créée sera dorénavant le fait d’individus appartenant chacun à de multiples réseaux et communautés d’intérêts, à qui l’envie de participer aura été donnée, plus qu’imposée. Comme le note Philippe Lukacs, conseil d’entreprises innovantes, elle pourrait être moins la résultante d’échanges entre ces individus sur le mode contribution/rétribution, que d’une véritable «alliance» au service d’une «vision commune». Le titre de son livre (Dunod), qui ausculte quatre créations «exemplaires» en matière de management innovant (la Grameen Bank, Max Havelaar, Patagonia et la Logan), est à lui seul un programme : Stratégie pour un futur souhaitable.

Jean-Michel DUMAY

© LE MONDE
Distribué par le New York Times Syndicate

 
 

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